Depuis la pandémie, l’organisation du travail a emprunté une trajectoire nouvelle. D’abord 100 % présentiel, puis 100 % distanciel, elle a finalement abouti à un modèle de management hybride. Cette évolution représente un défi stratégique pour les managers, qui doivent équilibrer trois dimensions : performance, bien-être et collaboration dans un contexte inédit. Découvrez avec nous les premières tendances issues de notre Baromètre 2024 sur le management hybride en partenariat avec FasterClass, Goood! et Neoma Alumni. Un avant-goût de notre livre blanc à venir.
Managers hybrides : autonomie soutenue, manque de formation
Près de 50 % des managers encouragent l’autonomie des collaborateurs dans un environnement hybride, mais 42 % avouent ne pas se sentir à l’aise avec le recrutement à distance.
Ce contraste souligne une incohérence dans les pratiques managériales, probablement liée au manque de formation comme le relève Les Echos. De fait, plus de quatre managers sur dix indiquent ne pas avoir reçu de formation suffisante pour encadrer efficacement leurs équipes à distance. Ce constat révèle un décalage inquiétant entre les attentes de flexibilité et les capacités de leadership.
Cette lacune en formation empêche de nombreux managers de répondre aux besoins de flexibilité de leurs collaborateurs, menaçant ainsi l’engagement et la productivité globale des équipes en mode hybride (Cenareo).
Le suivi quotidien : ritualiser pour maintenir l’engagement
En ce qui concerne la communication, une tendance à l’organisation de rituels réguliers (quotidiens ou hebdomadaires) pour suivre les projets en cours émerge. Cela dénote sans aucun doute le signe d’une adaptation continue au rythme hybride.
L’échange de feedback devient un pilier du management hybride. De fait, 60 % se montrent très actifs dans le partage de leurs feedback. Ce processus renforce la cohésion d’équipe et l’engagement des employés.
Pérennisation du modèle hybride ?
Une tendance claire émerge : 70 % des entreprises interrogées ont expérimenté le télétravail pendant la crise sanitaire et ont choisi de maintenir une organisation hybride. Et ce, à raison d’un à deux jours de travail à distance par semaine pour la majorité des employés. Ce choix témoigne ainsi d’une volonté d’adaptation aux nouvelles attentes des collaborateurs: flexibilité, quête de sens et bien-être (Culture RH).
Santé mentale, un angle mort ?
La frontière entre vie personnelle et vie professionnelle est devenue floue. Le renforcement des compétences en gestion du temps et des limites devient alors crucial.
Près de la moitié des participants admettent ne pas aborder les questions de bien-être mental au sein de leurs équipes, souvent faute de sensibilisation sur le sujet ou de compétences pour y faire face. Cette négligence pourrait à terme, avoir des conséquences sur la motivation et la performance des équipes.
Management hybride : un levier pour repenser durablement le travail de demain
Le monde du travail traverse une révolution silencieuse dans laquelle le management hybride s’impose comme un catalyseur de nouvelles pratiques. Entre expérimentations comme la semaine de quatre jours en Allemagne, intégration d’outils d’intelligence artificielle et besoins de flexibilité accrus, les entreprises redéfinissent constamment leurs modèles d’organisation.
Pour accompagner cette dynamique, il est crucial de bâtir des cadres managériaux flexibles, adaptés aux aspirations modernes des collaborateurs. C’est le défi qu’a relevé Learning Boost avec Axian University (lire son retour d’expérience).
Enfin, ce mouvement de fond suggère que l’hybride n’est pas qu’un modèle temporaire. Véritable socle d’un avenir professionnel en pleine mutation, l’adaptabilité pour les entreprises, les managers, et leurs équipes est clé.
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